5 Mars 2017

Notre assemblée générale ordinaire  (AGO) pour l’année 2017 se tiendra le 21 mars prochain à 18h30, salle La Grange à Groffliers.

Quels travaux depuis la dernière AGO, de mars 2016 ?

A part les filets coco implantés dans la brèche du bois de sapins, RIEN. Le rechargement de 35000 m3 et la réfection des enrochements de l’anse des sternes, annoncés à l’automne/hiver, ne sont toujours pas là. Un jour c’est à cause de la création de la nouvelle communauté d’agglomération, un autre c’est parce que les dossiers bloquent au niveau de la DDTM. Une rehausse du filet test censé retenir le sable avait été installée juste avant l’AGO de l’an dernier. Si elle a produit un temps quelques résultats localisés au niveau du filet, elle n’a pas permis de renvoyer le courant, aussi  avons-nous vivement réagi à l’annonce de contrevérités comme l’effet positif sur le courant et le soit disant rengraissement de la plage. Le  diaporama situation dunes rive nord authie 2 mars 2017   atteste de la réalité de la situation.

Que l’on persiste à investir pour tester dans notre baie un dispositif qui, rappelons-le, a marché à St Brevin les pins pour détourner un exutoire de marais de l’ordre de grandeur du Fliers, à la limite admettons, mais faisons  d’abord les vrais travaux à la mesure de notre estuaire.

Et quitte à tester, que ce soit fait au moins avec la rigueur nécessaire. L’action du dispositif sur TOUS les courants doit être absolument évaluée. La situation en amont du filet se dégrade fortement et rapidement. Combien de fois avons-nous demandé cette étude sans obtenir de réponse ?, Faudra-t-il attendre le contournement du blockhaus par l’arrière par le courant pour voir réagir ?

Une vidéo du 3 mars sur l’évolution de  «  l ’ile du bec de perroquet » est disponible en cliquant sur

https://www.youtube.com/watch?v=oBoqc8vq1x0

Le rechargement périodique en sable (5 fois 35000 m3 par an, les cinq prochaines années, dont 2016 !)

Si cette opération n’est pas ce que nous attendons au long terme (*), elle permet de protéger la zone arrière du bois de sapins, pendant le temps où le sable déposé reste suffisamment présent. Le dispositif de protection  actuel du rechargement est nettement insuffisant. Nous avons proposé récemment un dispositif de protection peu onéreux, qui, s’il tenait ses promesses, pourrait peut-être permettre de faire une économie de rechargements. Une fois encore on ne nous a  pas répondu. (3 fois moins cher au ml que le filet test, sans rehausse,)

D’autre part nous avons des craintes quant au prélèvement du sable sur la plage centrale de BERCK. Si l’on monte en haut de la dune de Calvé par marée haute de grande marée avec temps agité (ce que nous avons fait) on s’aperçoit que le périmètre utile pour un prélèvement sans risque de mise en faiblesse de l’espace sableux de protection est limité.

Attention à ne pas jouer les apprentis sorciers, nous avons rencontré sur site un industriel de dragage hollandais (d’envergure européenne), qui nous a assuré qu’il peut prélever le sable juste en face du bois de sapins avec une drague légère et le refouler de l’autre côté du courant. Ses coordonnées ont été communiquées en mai dernier à la présidence d’Opale sud. Quelles suites données?

(*) pour le bois de sapins  rappelons que nous demandons un dispositif permettant de fixer définitivement la dérive du courant (érosion)  ainsi que la mise en place d’une protection suffisante de la zone arrière (submersion)

Le projet de Plan de Prévention des risques naturels littoraux (PPRL)

La première réunion de concertation d’octobre 2011 de Waben avait été publique. On se souvient comment les riverains avaient vivement réagi à la «sombre  couleur » annoncée. Mais nous espérions à l’époque  que les travaux nécessaires à la protection pérenne contre la submersion allaient être réalisés afin que ce projet puisse être favorablement revu avant sa mise en œuvre.

Et bien non, cinq ans après, RIEN de solide n’a été réalisé, nous avons tout au plus un PAPI dans les cartons. Un programme qui rappelons le, ne traite pas l’érosion !!

 Un danger augmenté, le bilan est LAMENTABLE. Quelle raison va t’’on encore invoquer ?

Vous avez pu constater que le danger évalué le plus conséquent dans ce PPRL, et donc le plus péjorant, provient des digues de fond de baie, notamment celle du conservatoire du littoral, qui sommé en 2011, par la DREAL de la consolider ou de la refaire, a suspendu depuis  2013 la démarche qu’il avait engagée dans ce sens. Pourquoi? pour attendre  le PAPI ?. Et pendant ce temps-là le danger augmente.

Le conservatoire, à qui on a fait récemment le « baise main » dans nos communes, quelle dérision.

Il faut savoir que chez nos voisins les projets de PPRL font vivement réagir les gens, dont des élus.

Nous reviendrons sur ce sujet avant l’AG dont la seconde partie sera consacrée à une présentation/débat des cartes de zonage du projet de PPRL pour notre rive. Un point sera fait également sur le PAPI (tout n’est pas clair). Nous débattrons sur les actions éventuelles à entreprendre.

Exceptionnellement ces points auront un caractère public, l’audience sera ouverte à tous, adhérents et non adhérents.

D’autre part, nous sommes prêts à débattre en public sur tous ces points avec tous les responsables politiques et fonctionnaires en charge des dossiers.

Nous publierons prochainement la convocation à l’AGO et l’imprimé pour la procuration 

Pour obtenir dès maintenant le bulletin d'adhésion ou de renouvellement cliquer sur  bulletin adhesion 2017  

Daniel MOITEL

Président de l’ADCMBA

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