26 Juin 2012

 

 

LA LETTRE OUVERTE :

la lettre ouverte que nous avons adressée aux candidats a fait l'objet d'une couverture médiatique par le Réveil de Berck, la Voix du Nord, Radio6 et France bleu nord. Nous les en remercions vivement. Vous avez pu lire sur notre site les réponses qui nous sont parvenues.

D'autre part, comme nous l'avions annoncé dans la gazette, nous avons essayé de fédérer quelque peu la démarche en la proposant à toutes les associations (de victimes, de défense, ASA, de maires), les syndicats et élus, dont le ministre, que nous avons pu trouver sur tout le littoral Français. 

Nous avons notamment reçu des réponses de Alain COUSIN député de la Manche, auteur d'un récent rapport sur la gestion du trait de côte, et de Frédéric CUVILIER Ministre délégué aux transports  et à l'économie maritime.. Alain COUSIN nous a fait une réponse circonstanciée détaillant son rapport , que nous connaissions déjà, en en vantant ses mérites, sur lequel nous avions émis des réserves pour certains aspects.  Monsieur le Ministre nous a écrit pour nous assurer de sa senbilité aux problèmes que nous rencontrons en baie d'Authie et en nous invitant à rencontrer ses services sur ce sujet. Ce qui est pour nous très positif. Enfin UN ministre nous répond en personne.

 

Nous ne pourrons  rencontrer les services du ministère, et pour quoi pas ensuite le ministre? que dans une démarche de demande de soutien et d'assistance dans la conduite d'un projet concret élaboré, en soulignant les difficultés que nous rencontrons en baie d'Authie par rapport à la rapidité de l'évolution de la situation. Sinon la démarche est stérile, quoi dire?

Or ce projet, nous attendons qu'il soit enfin lancé. Nous avons été associés à la démarche au mois de mars, il a été présenté à la commission de défense contre la mer au mois d'avril et depuis, rien.

Nous l'attendons quand même depuis février 2011.

C'est prêt, ça urge, ce n'est pas faute de le répéter.

 

 

LA DIGUE DE LA MOLLIERE : mercredi dernier, nous avons été invités en sous préfecture afin que nous soit présenté un état des lieux de la digue de la mollière (en terre), construite en lisière, côté mer, de la propriété du Conservatoire du Littoral, jouxtant le camping de la mollière de Groffliers. La réunion était conduite par Mr le Sous Préfet, en présence de représentants de le DREAL, de la DDTM PDC, du Conservatoire du Littoral, d'EDEN 62 et des associations.

Le diagnostic a été effectué par un cabinet d'études expert, à la demande et financé par le conservatoire du littoral, qui en a l'obligation, et qui lance la même démarche pour toutes les digues lui appartenant. Nous sommes parmi les premiers.

La digue y apparait minée par les terriers, et envahie de végétation, notamment d'arbustres non désirés et non maîtrisés. Une petite partie de la structure proprement dite est partiellement détruite. L'état général de la digue est jugé comme dégradé (niveau 2 sur une échelle de 1 (très dégradé) à 4). Situation devant normalement aboutir à une réfection.

Seulement cette réfection ne sera effectuée qu'en fonction des priorités qui seront définies par rapport au bugjet global du conservatoire

et des enjeux financiers de la zone arrière. Ca ne vous dit rien? et bien oui on est en plein dedans.

Quoi qu'il en soit la décision n'est pas pour tout de suite. Deux ans serait un délai raisonnable, interrogée la DREAL a été très évasive.

 

En attendant EDEN 62, qui a en charge la gestion des propriétes du conservatoire du littoral sur notre secteur, devrait conduire un entretien de la digue en commençant par reboucher les terriers et nettoyer la végétation sans couper les arbustres. Car les racines mortes, bonjour les dégats!

 

Ou nous sommes idiots ou nous ne connaissons pas toutes les ficelles. Les autorités demandent une approche globale par bassin sédimentaire afin d'établir un plan d'action cohérent (PAPI) en fédérant les différents acteurs. Un Projet de PAPI est élaboré actuellement en partenariat entre le Syndicat mixte de la baie de Somme et Opale Sud pour le trait de côte allant de la vallée de la Bresle à l'Hopital Maritime.

Remarques : le bassin sédimentaire cohérent va de Ault Onival à Hardelot. S'il faut par exemple mutualiser des moyens pour désensabler les trois estuaires, il ne faudrait qu'un seul plan, non?

Apparemment les démarches concernant les digues sont dissociées des PAPI.

La démarche obligatoire conduite par le conservatoire du littoral devrait logiquement également l'être par les autres propriétaires. En ont ils les moyens? on peut en douter. Pas clair tout ça, pas réactif surtout.

  

LE CAMPUS DE LA MER : jeudi dernier nous avions été invités à participer à un séminaire sur un projet de gouvernance des risques littoraux Nord Pas de Calais, organisé par  par l'université du littoral cöte d'Opale (ULCO)

Les acteurs étatiques, les collectivités territoriales, les acteurs économiques et certaines associations étaient invités à exprimer leur perception de la situation de la situation actuelle et leurs attentes dans la gouvernance.

En cliquant sur    Séminaire CAMPUS DE LA MER 21 juin 2012   vous pourrez voir le diaporama que nous avons préparé et commenté pour le secteur nous concernant.

 

Quelques précisions quant au déroulement de cette journée :

Les représentants des services techniques départementaux (DREAL NPCD, DDTM Nord, DDTM Pas de Calais), intervenant en premier, se sont pour la plupart éclipsés dès leur intervention, (il ne restait plus qu'une représentante  de la DDTM Nord). Cette conduite choquante, soulignée par les élus, notamment par JF RAPIN présent  pour le compte du Syndicat Mixete de la Côte d'Opale, a été déplorée par tous les participants. Nous les avions écoutés eux, celà montre l'état d'esprit.

Les autres représentants de l'état se sont progressivement éclipsés dans l'après midi au point d'être quasiment absents pendant l'intervention des associations. Edifiant.

Nous avons par contre appris queque chose de très important. A Dunkerque, une plage totalement dégarnie, en zone NATURA 2000, adossée à un ouvrage, a été totalement reconstituée (et même plus!) à partir de sédiments sableux sains provenant de dragages de zones portuaires d'accès. 300.000 m3 ont été déposés, de la drague à la plage, au moyen de tuyaux (sable + eau) en deux mois.

Seul inconvénient, la plage a été immédiatement réinvestie par les usagers avant que les moyens d'accès et de surveillance n'aient eu le temps de se mettre en place! Des phoques s'y sont même installés.

Ce serait bien plus qu'il nous en faut. Nous attendons des informations complémentaires, notamment sur les obligations, les délais et les coûts, que nous ne manquerons pas de vous communiquer.

Quoi qu'il en soit celà démontre qu'il y a des solutions, rapides,  à nos problèmes, il suffit de le vouloir et d'y mettre les moyens adaptées.

La problématique est la même, les différences entre Dunkerque et nous  sont que le poulier gênant y est immergé, que le processus de dragage y existe déjà et que le site représente une puissance certaine, ce qui est loin d'être notre cas.

(Précision : il ne s'agirait pas de transférer le sable de Dunkerque à la baie d'Authie mais de draguer chez nous.  Quoique, une réflexion est menée actuellement pour réensabler la plage de Wissant avec les dragues de Dunkerque )