22 mai 2011

Aujourd’hui nous allons encore nous attarder sur le projet de dragage et ses impacts prévisibles sur les ouvrages existants. Les photos et commentaires s’appuient sur la mémoire des événements et les constatations qui ont pu être faites au fil des ans. Elles ont pour but d’étayer les propositions que nous avons adressées à la CCOS à propos de la rédaction du  cahier des charges pour l’établissement d’un avant projet détaillé du programme de dragage.

Ces documents sont à la disposition de tout organisme pouvant être intéressé.

Vous pourrez voir dans le diaporama La digue submersible l'épi 16/17- 22 05, qu’il nous apparaît évident qu’on ne peut s’affranchir d’un rabotage et/ou percement CONSEQUENT de l’extrémité du banc qui est de plus en plus proche de la digue submersible, elle même en piteux état (nous y reviendrons prochainement).

Il faudra aussi bien sûr prendre garde, en se référant aux expériences passées, lointaines et plus récentes (2005), aux effets de la modification du chenal sur les courants en entrée et sortie de baie.

Autre fait méritant d’être souligné : le chenal est extrêmement étroit au niveau de  la descente des bateaux. Cela démontre que l’avancée du banc de sable se généralise même s’il est moins épais à cet endroit.

Vous pouvez trouver, dans un autre fichier, des commentaires, à partir d’un cas pratique, sur l’application d’un plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) Etude d'un cas pratique PPRI. Comme il s’agit d’un fichier de type PDF, il était difficile d’y intégrer des commentaires. Aussi la classification des zones figurant dans un PPRI, ainsi que leurs descriptions sommaires, ont été ajoutées en fin du diaporama, auquel il faudra vous référer si vous désirez obtenir ces informations complémentaires.

Après le discours restrictif sur la faible étendue des dégâts potentiels en cas de submersion de la rive nord, comparés à d’autres sites plus peuplés et économiquement plus sensibles, on peut s’attendre à contrario à un PPRI balayant large permettant le déploiement d’un ample parapluie  administratif. Cet exemple le laisse bien augurer.

Aussi la meilleure parade à ce plan est qu’il devienne obsolète une fois que les travaux que nous attendons auront été effectués. Il faut savoir que pour l’instant il s’impose du fait de la fragilité progressive de notre cordon dunaire.

Les renforts de sable, s’ils ont permis de conjurer les effets d’un grosse tempête (et une seule) ne doivent pas devenir le seul satisfecit, tout reste à faire, il ne faut pas perdre de temps. Les marées de cette semaine ont commencé à les entamer au niveau de la dune, nous y reviendrons aussi. Comme nous le réclamons depuis le début, il faut serrer les délais au maximum.

Pour terminer, deux remarques sur les dernières publications des MAG (Berck et Opale Sud). Il y est dit que les opérations de ré ensablement concernaient des « siffle vent », (brèche occasionnée par le vent dans les dunes littorales)  Cela est vrai pour le second comblement, on y a renforcé la dune existante au niveau du trait de côte. Par contre dans le premier, il s’agissait de créer une dune là où il n’y en avait pas On a mis du sable sur une zone humide plantée de saule où il n’y avait jamais eu de dune. Ce n’est pas du tout la même chose, cela signifie qu’en cet endroit il n’y avait plus de dune devant, donc plus de protection. Ce n’est pas la faute au vent mais à la mer. Quoi qu’on en dise, à cet endroit on n'a toujours fait que reculer. Cela devait forcement arriver un jour, c'est sur nous que ça tombe. Plus ça ira, moins il y aura de dunes et plus le risque sera grand.

Et dire que c’est là qu’on nous propose de mettre une digue de terre en arrière !

La seconde remarque s’adresse au service de communication, il y est dit à plusieurs reprises que les élus se sont mobilisés, c’est vrai, mais peut être dans un prochain mag faudrait-il aussi citer les 500 personnes qui les ont accompagnés sur la plage et les 10000 qui les ont soutenus par leur signature. Plus d’un’(e) d'entre eux (elles) s’est étonné(e).