28 NOVEMBRE 2013

 

Notre activité au sein de l’association c’est aussi expliquer le phénomène que nous connaissons en baie et apporter la contradiction aux idées toutes faites et aux dogmes, fleurissant ici et là, relayés par de nombreux médias nationaux, bref combattre la pensée unique. Ce n’est pas une petite tache.

 

C’est dire et répéter inlassablement en que le problème en baie d’Authie c’est l’accumulation de sables et de sédiments et en apporter les preuves. Nous sommes dans une phase ultime de comblement, à dissocier de tout changement climatique. Ca met parfois les nerfs à rude épreuve

 

Cela consiste à assister à divers colloques, à y prendre la parole et à produire des documents.

 

A ce propos vous trouverez en pièces jointes une contribution aux assises nationales de la mer et du littoral pour le secteur Manche est, Mer du nord, document complétant les remarques formulées en séance contribution aux assises de la mer et du littoral.

Vous trouverez également un article rédigé et commenté lors des journées UOF EUCC France qui se sont tenues en octobre à St Valery Sur Somme. La baie d'Authie un cas d'école

 

(UOF Union des Oceanographers de France ‘EUCC The Coastal and Marine Union)

 

 

On peut dire aujourd’hui que ce travail de rédaction est complet et que notre énergie peut et doit se recentrer uniquement sur l’action visant à aller le plus vite possible dans la réalisation des travaux de dragage et réfection de la dune, initiés par la CCOS, mais aussi d’obtenir dès maintenant un barrage permettant de garantir efficacement la zone arrière du bois de sapins car il est aurjoud'hui clair que ça ne tiendra pas jusqu’à l’automne 2015, date prévue pour le début des travaux qui devraient s'achever au printemps 2016.

 

 

Nous répétons donc encore une fois que plus on attendra, plus la brèche s’élargira, plus il sera difficile d’intervenir et plus cela coûtera cher.

 

Le seul écho qui nous soit parvenu est que l’on pense qu’il y aurait encore de la marge ! C’est ce qu’on nous avait répondu en avril 2012. Un document joint permet de revoir le débat qui nous avait opposé alors à la DDTM. comparaison mesures Assoc DDTM nov 2013

Il permet de restituer le profil restant aujourd’hui, vu ce qui reste, nos divergences ont quasiment disparu. Nous sommes à peu près d’accord. Si c’est ça qu’on appelle de la marge, c’est une plaisanterie de mauvais goût.

 

 

Quelle différence avec nos voisins de la SOMME qui ont commencé la construction des épis de Cayeux. La défense du littoral picard c’est 65 millions d’Euros en 20 ans. La baie de Somme c’est aussi une gestion intelligente intégrée associant tous les acteurs et permettant des retombées économiques. Nous ne sommes pas jaloux mais envieux Quelle différence avec nous, isolés au fin fond de notre région, qui voyons la mer entrer progressivement dans les terres, à qui on a autorisé du bout des lèvres un projet à court terme (à échéance à trois ans quand même !!) que nous devons financer et à qui on ergote encore sur l’opportunité d’une protection minimum.

 

Cherchez l’erreur.

 

Peut être faut-il demander le rattachement du canton au département de la SOMME ?

 

Ce n’est pas une plaisanterie.

 

 

D’autre part le bois de sapins ne doit pas faire oublier l’état de délabrement de la digue submersible et d’une partie des enrochements situés à l’arrière. La dune a reculé plus ou moins dans l’anse des sternes lors des dernières grandes marées, surtout derrière la grande cassure de la digue là où les enrochements sont aussi très effondrés, ce n’est pas nouveau.

 

Combien de temps faudra t-il aussi encore attendre ?

 

Dans un mois cela fera 3 ans que l’association existe, Trois ans à soutenir nos élus, face à fausses promesses, de faux espoirs, de lenteurs, de tergiversations,, pour toujours recommencer, le tonneau des danaïdes pour certains, les travaux de Sisyphe pour d’autres Pour aboutir au projet actuel à minima, il aura fallu bien ramer !

 

Quand on voit ce qu’il reste du trait de côte du bois de sapins, on ne peut vraiment pas être satisfait.

 

Souvenons nous, le plan de submersion rapide de 2010-2011 prévoyait la réfection des digues, mais pas de la digue submersible qui n’en est pas une au sens du plan car elle ne protège pas directement la zone arrière. Le cordon dunaire est par contre à considérer comme une digue dès lors qu’il participe à la protection de la zone arrière contre la submersion, regardons le, le cordon dunaire, le quoi???

 

Quand on voit l’incohérence dans l’unité géographique du PAPI et l’usine à gaz qui commence à s’en dégager, il se confirme qu’il s’agit d’une diversion permettant à l’état de différer les problèmes.

 

 

 

Pour mémoire en cliquant sur ce lien vous pourrez y lire la gazette du 4 avril 2011

 

 

http://www.sos-baie-authie.net/page.php?page=37&ordre=asc&table=table8&titre=Notre action

 

Edifiant non ?