3 août 2011

 

Nous sommes encore là.
L'Authie ne prend pas de vacances. Heureusement que le temps fut une nouvelle fois clément pendant les récentes grandes marées. Il ne faudrait pas non plus attendre "un coup de trafalgar" pour entreprendre des travaux conséquents. Tous les avertisseurs sont à l'orange vif dans ce secteur.
A ce propos cela fait plusieurs fois que les autorités nous reprochent d'avoir exagéré le risque allant jusqu'à dire que la vie de 50000 personnes serait en danger dans notre secteur. Est ce une manière de jeter le discrédit sur notre association? Nous n'avons jamais dit cela, nous avons produit une carte ( cliquer sur Aléas submersion Opale sud) émanant de la Direction Régionale de l'Environnement de 'Aménagement et du logement du Nord Pas de Calais (DREAL), où est décrite une zone située sous le niveau des plus hautes eaux avec 3 degrés de risque. 20000 personnes environ y résident en permanence, bien plus en période estivale. Sauf en cas de tsunami bien improbable sur nos côtes, il est clair que le risque immédiat concerne plus les personnes proches des zones fragiles. Mais nous persistons à dire que si l'on ne fait rien, le risque s'étendra forcément une fois la brèche ouverte, alors ne la laissons pas s'ouvrir.
Nous nous attarderons prochainement à la description du phénomène des marées, des hauteurs d'eau théoriques et de leurs variations en fonctions des aléas climatiques mais aussi des situations géographiques.
En attendant, vous pouvez cogiter sur les données suivantes. Le dessus du banc de tourbe situé, côté mer, devant la dune du bois de sapins est à 4,2m d'altitude, l'intersection entre le royon des places et la D940 est à 4,799m (repère 7 bis de la carte Points géodésiques Groffliers ) A remarquer sur cette carte la faible altitude de certaines zones (les petits chiffres). Il n'y a pas que Groffliers qui soit concerné.
Dans les différents débats que nous pouvons lire ou entendre sur la prévention du risque, on y évoque les préconisations et des mesures à prendre en cas de submersion.
D'une façon générale la sécurité des personnes et des biens se décline en trois phases, la protection, la prévention du risque dans l'hypothèse où la protection fait défaut et la réparation losque l'accident s'est produit. On n'entend parler que de la deuxième étape, comme si on l'avait renoncé à nous protéger. Revenons donc à l'essentiel, la protection contre la mer, c'est LA priorité.
Pour terminer nous devions recevoir M POHER qui avait été chargé par M. DUPILET de nous rencontrer. M POHER a été empêché pour des raisons personnelles, il doit nous recontacter pour convenir d'un nouveau rendez vous. Nous serions heureux de le recevoir cette fois avec Monsieur DUPILET.
Nous vous souhaitons un bon mois d'Août