6 mai 2013

 

 

 

Alors, le projet de travaux en urgence, où en est –il ?

 

 

 

Depuis trois mois maintenant on nous promet sous peu des propositions de travaux à réaliser en urgence devant le bois de sapins, afin de protéger la population, les biens et notre environnement, action permettant d’attendre la mise en œuvre du programme d’action pour la prévention contre les inondations (PAPI), élaboré en commun avec le Syndicat Mixte de la Baie de Somme.

 

 

Après la réalisation des mesures dont nous avons été plusieurs fois témoins, la société IDRA Environnement, mandatée par la CCOS pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage, a présenté aux élus un avant projet sommaire, avec plusieurs hypothèses, dont le contenu a été ensuite communiqué et commenté aux autorités.

 

S’il est encore trop tôt pour communiquer sur des propositions non finalisées rappelons cependant, ce n’est pas un secret, qu’elles concernent toutes un dragage avec rechargement en sable comme cela a été annoncé plusieurs fois dans la presse et au cours de plusieurs conseils municipaux et communautaires. Les différentes hypothèses se différencient au niveau des moyens à mettre en œuvre et de leur envergure, donc sur l’efficacité et le coût.

 

Comme nous l’avons déjà affirmé à plusieurs reprises, nous ne sommes pas des experts en ingénierie de défense contre la mer, à chacun son métier. Nous ne revendiquons que l’authenticité de nos mesures et de nos observations tout en exprimant les objectifs à atteindre.

 

 

 

Pour mémoire, revoir ce diaporama du 2 février dernier qui donnait une synthèse des mesures, des causes et des effets   Suivi bois de sapins au 2 02 2013

 

 

 

Aussi, peu importe les moyens, pourvu qu’ils soient atteints.

 

 

 

Revoyons les objectifs

 

La cause du problème est l’érosion qui fragilise le trait de côte du bois de sapins tout en créant un danger de submersion de la zone arrière qui n’est plus protégée.

 

Protéger avec du sable sans stopper l’érosion est éphémère, comme l’ont démontré les apports effectués au printemps 2011. Rappelons que l’édification de digues nouvelles n’est plus de mise, en tout cas pour le moment.

 

Donc l’un ne va pas sans l’autre. Un dragage fixant le courant à distance l’empêche de venir saper la dune (avec ensuite un dragage périodique d’entretien). Le rechargement en sable devant et sur le trait de côte doit quant à lui permettre de faire au moins barrage à une tempête, disons .... moyenne. Ce qui n’est pas le cas actuellement.

(Souvenons nous qu'on nous a affirmé à Waben que devant un cataclysme extrême il n'y avait qu'à évacuer car ça passe de toute façon - le film catastrophe en quelque sorte!).

 

 

 

La vidéo prise la semaine dernière par temps calme en grande marée (à regarder jusqu’au bout)

https://www.youtube.com/watch?v=hE-8w7dlbE8&list=UUwJ6XUg1XVipu8eghB0O2Mg&index=1

et les constations effectuées à l’endroit le plus critique (Remarques sur mesures en secteur critique) démontrent le danger latent qui nous guette et l’extrême urgence qu’il y a à intervenir tout en créant une protection suffisante. Puisque PAPI il y faut, attendons le en sécurité, avec sérénité

 

 

Nous, ainsi que tous les adhérents et sympathisants ne comprendrions pas que les travaux visant à la rapide mise en œuvre de la protection urgente impérative minimum soient encore une fois différés ou insuffisants.

 

 

 

Ce qui est rageant c’est que l’éloignement actuel du chenal principal, tout à fait favorable à des travaux de dragage, n’est pas mis à profit. Si, comme cela s’est produit en 2011 et 2012, l’Authie revient en force dans le bois de sapins, l'affaire sera bien plus complexe.

 

 

 

Assemblée Générale, à vos agendas :

 

Notre assemblée générale ordinaire pour cette année se tiendra le samedi 25 mai prochain à 18 heures dans la salle polyvalente de Groffliers. Nous devrions être enfin en mesure de vous donner des informations détaillées sur la nature des travaux prévus et sur leur calendrier de réalisation.