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Chronique berckoise de début de siècle 5ème partie suite
Commentaires sur la Digue Barrois
A la lecture du rapport du Sous Ingénieur Défossé, nous en connaissons un peu plus sur « l’authentique » histoire de la Digue Barrois. Le dragage du chenal et le rehaussement de la digue, envisagés par les autorités, n’ont pu être engagés pendant cette période troublée, notamment par manque de main d’œuvre. Les hommes mobilisables étaient à la guerre. Les autres et les femmes soutenaient l’effort de guerre en travaillant dans l’industrie et l’agriculture. L’urgence était ailleurs. La carte ci-après, non datée, semblant être établie aux environs des années 20, montre bien le tracé de la digue et l’endroit de la brèche (le « déversoir »). On en rencontre actuellement des vestiges à l’endroit même de la brèche, à marée basse sur la plage, devant le Bec de Perroquet dans l’alignement du piquet (la balise) qui marque au loin l’extrémité de la digue. Sur la carte on peut également remarquer l’emplacement du corps de garde des douaniers, peint par Jan Lavezzari et Francis Tattegrain, mais aussi d’un feu de marée, sorte de petit phare, détruit après la seconde guerre mondiale avec les blockhaus environnants. Ce sont ses ruines qui bloquent actuellement l’Authie au niveau de l’anse du blockhaus. Un ancien qui l’a connu nous a dit qu’il fonctionnait au pétrole et qu’il était allumé tous les soirs. Nous allons essayer de retrouver de la documentation sur cet ouvrage. Prochainement nous continuerons la publication de la suite des débats du conseil municipal de Berck où il est question de gros sous. Nous pourrons constater que les débats sur l’entretien des digues n’ont pas changé depuis un siècle.
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