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28 Septembre 2014
Voici les dernières nouvelles de notre front de mer
Le Barrage provisoire en arrière de la brèche du bois de sapins : Le barrage est terminé, vous trouverez dans le diaporama annexe à la publication du 28 09 2014 , des schémas et photos en illustration. Rappelons que ce barrage que nous réclamions depuis le mois de novembre dernier, suite à un brusque recul de 9m du bord de la brèche, est destiné à retenir l’eau susceptible de franchir le bord de la brèche en cas d’aléa de moyenne importance, ceci en attendant la mise en œuvre des travaux de ré ensablement dont le démarrage est normalement prévu au milieu de l’automne 2015. A défaut d’un édifice plus conséquent notre association avait proposé ce concept de big bags de sable, rapides à mettre en place et aussi à enlever, utilisés un peu partout lors des tempêtes de l’hiver dernier. De quoi voir venir un peu plus sereinement, à la condition que la mise en œuvre des travaux attendus ne « glisse » pas. Nous ne pouvons qu’être satisfaits de l’écoute des autorités et de l’implication des élus et des services techniques de la CCOS qui ont fait procéder à cette mise en place. Nous les en remercions. Merci aussi à la CCOS qui en assuré le financement et à Denis Cornu, éleveur cultivateur, pour son aide logistique.
Le procédé S-ABLE : Vous avez pu lire dans la presse un article présentant une solution miracle (dixit), présentée en conseil communautaire, aux problèmes d’érosion dont nous souffrons sur la rive nord de la baie d’Authie. Nous étions au courant, notre association était présente lors de la présentation du procédé aux élus et aux autorités et nous étions convenus que nous ne communiquerions que si ce procédé remportait l’adhésion de la CCOS. Voici donc en quelques lignes de quoi il en retourne.
Historique : sources Ouest France Les filets fixés sur le sable ont le pouvoir de fixer les sédiments dérivants dans les courants à l’instar des ganivelles (barrières de lattes), fixant sur la plage et dans les dunes le sable transporté par le vent. Un ancien marin pêcheur de la Loire Atlantique a eu l’idée d’en utiliser pour tenter de regagner de la plage sur la mer dans des endroits érodés, il l’a appelé le procédé S-ABLE, procédé aujourd’hui breveté. Un premier essai couronné de succès fut tenté au Croisic pour protéger des zones ostréicoles où l’espace d’exploitation était menacé par l’érosion. Il décida alors de proposer la mise en œuvre du procédé à St Brévin les pins, station balnéaire située au sud de l’estuaire de la Loire où une accumulation de sables dérivants au sud, renvoyait un cours d’eau (le Boivre) sur la rive nord, coupant en deux les plages de l’Ermitage et des Rochelets en y rendant la baignade dangereuse. Dérive qui avait aussi pour effet de freiner de plus en plus l’écoulement du Boivre vers l’océan. Il lui fallut alors batailler âprement pour pouvoir faire enfin accepter le principe d’un test, selon un protocole validé et suivi par le CETMEF (Centre d’études techniques, maritimes et fluviales, service du CEREMA, Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, organisme gouvernemental).Ils en étaient alors là-bas à une énième étude avec une frilosité latente et tous les obstacles administratifs restant à franchir reportant en permanence la mise en œuvre de travaux hypothétiques, un serpent de mer qui se mord la queue, comparable à celui que nous connaissons. Après un premier essai concluant avec une longueur minimum de filets, l’autorisation fut donnée d’élargir le test avec un succès fulgurant car le cours d’eau fut repoussé et la plage reconstituée en six mois. L’opération a coûté six fois moins que l’estimation calculée par les bureaux d’étude pour la mise en œuvre de moyens lourds. La validation et le suivi du procédé par le CEREMA a sans aucun doute été déterminante dans l’acceptation qui a été donnée.
Le processus de mise en œuvre : la mise en œuvre consiste à fixer un filet dans une zone où dérivent des sédiments à l’endroit où leur accumulation est la plus opportune, en lui donnant un axe afin de détourner efficacement le courant. Le filet est ensuite ajusté, relevé et/ou déplacé au fur et à mesure de la progression contrôlée du banc de sable, il s’agit donc d’une méthode respectueuse de l’environnement, souple et réversible le cas échéant Cela démontre aussi qu’il n’y a pas de fatalité, contrairement à ce qu’affirment les gourous du laisser faire. Des illustrations sont fournies dans le diaporama annexe à la publication du 28 09 2014
Qu’en attendre en Baie d’Authie ? La configuration de St Brevin les pins, si elle semble s’apparenter à celle de nos estuaires picards présente cependant de sérieuses différences avec l’anse des sternes et du bois de sapins. Le Boivre est un petit cours d’eau de 17 km, exutoire de marais, comparable au Fliers. Il n’existe pas là-bas à proprement parler de baie comme la nôtre, avec l’ampleur des courants que nous pouvons connaître et l’accumulation de sédiments à franchir, constituée par un énorme poulier sur une distance de plus de 2km, comparée aux 800m des plages de St Brevin au niveau d’accumulation inférieur. N’empêche que le procédé mérite d’être testé, ne serait-ce que pour être utilisé en confortement permanent du dragage/ré ensablement prévu fin 2015. La CCOS a donné son accord pour un test en novembre prochain, reste aux autorités à se prononcer. L’avis de l’association : Nous ne pouvons que nous inscrire dans une démarche qui permet d’atteindre les objectifs que nous défendons et c’est le cas. Le test, s’il s’avère probant, ne doit pas cependant pas remettre en cause le projet de dragage/ré ensablement car un détournement éventuel du chenal avec création d’une plage d’envol ne permettrait pas une reconstitution rapide d’une protection en sable suffisante, nous garantissant d’une submersion au bois de sapins. Le procédé serait par contre effectivement à retenir ensuite en confortement. ET sait-on jamais….. D’autre part nous avons attiré l’attention qu’à la différence du Boivre, l’Authie connait des méandres changeant successifs permanents entre les deux goulets d’étranglement que constituent le Bec de Perroquet et l’extrémité du poulier et qu’il y a lieu d’observer une grande prudence et une vigilance dans l’implantation du test et l’orientation que prendra le courant sur la totalité du parcours. Si celui-ci était renvoyé par le poulier vers le bois de sapins comme cela s’est produit en 2009, 2010, 2011 et 2012, avec pour conséquence la même érosion, c’en est fini de la mince protection qui subsiste et la mer rentrera vite dans la zone arrière et on ne l’arrêterait pas comme ça. Peut-être faudrait –il choisir deux endroits tests ? Peut-être. Afin d’aider l’entreprise dans la mise en œuvre du test, nous avons fourni un historique détaillé des orientations des méandres pendant ces 5 dernières années. En résumé nous disons, ok allez-y mais avec prudence !
Point sur le projet à court terme (dragage ré ensablement) et moyen, long terme (PAPI) : Dire que cela avance serait exagéré, disons que ça suit son cours !!!!
Et l’Authie elle en est où ? : Elle serpente, elle serpente, en permanence. En ce moment elle attaque de front le blockhaus en glissant vers le nord. Voir diaporama annexe à la publication du 28 09 2014. A surveiller de près |
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